type de credits  

En France, il existe divers possibilités pour un crédit immobilier. Selon le type d’habitation, l’ancienneté du logement, la situation financière de l’emprunteur ou encore la zone où se situe le logement, il existe plusieurs types de crédits immobiliers. Il est même parfois possible d’en cumuler plusieurs pour optimiser son crédit.

Le crédit immobilier classique, ou “prêt amortissable”

C’est probablement le plus connu, et il n’est pas défini par une réglementation étatique. Chaque établissement de crédit peut proposer un taux d’intérêt, des assurances, garantie et frais de dossier différents. Il est donc très important de comparer les différentes offres pour réduire un maximum le coût de son crédit immobilier. Pour cela, nombreux sont ceux qui font appel à un courtier indépendant qui leur permettra de mieux comparer les offres pour obtenir les meilleures conditions d’emprunt.

S’il n’y a pas de règle concernant le crédit immobilier classique que l’on peut obtenir dans un établissement bancaire, il y a quand même des tendances qui se dessinent : les périodes d’emprunt s’étalent généralement entre 15 et 25 ans. Sans grande surprise, plus le montant emprunté est élevé, plus la période de remboursement sera longue. Il n’y a aucune limite maximum pour un crédit immobilier, et le taux peut être variable ou fixe. Dans un contexte économique comme aujourd’hui, il est recommandé de souscrire à un crédit immobilier à taux fixe car les taux sont historiquement faibles. Dans un contexte où les taux seraient très élevés, il serait recommandé d’opter pour un taux variable pour espérer bénéficier de la baisse. Dans tous les cas, il est possible de renégocier son taux régulièrement.

Le prêt In Fine

Pour ceux qui veulent se concentrer sur de l’investissement locatif, le prêt In Fine est une bonne solution. En l’occurrence, il ne faut pas rembourser le capital mensuellement, mais seulement à la fin. Les mensualités ne comportent que les intérêts et les assurances. Il faut donc être prêt à débourser à l’échéance du prêt le montant intégral du coût du bien immobilier.

Si le coût du prêt In Fine est plus élevé que celui du crédit immobilier classique mentionné ci-dessus (en raison du taux d’intérêt qui sera plus élevé), il a un certain nombre d’avantages et il peut même faire économiser jusqu’à 20% sur un prêt traditionnel. Pour réduire un maximum le taux de ce prêt, la banque demande généralement un compte d’épargne (de type assurance-vie) afin de prouver la solvabilité de l’emprunteur.

Le prêt relais

Comme son nom l’indique, le prêt relais permet de faire une transition entre deux crédits. Lorsqu’une personne souhaite vendre son bien pour en racheter un nouveau, un établissement bancaire peut avancer une partie de l’argent en attendant la vente du premier bien immobilier. Bien souvent, elle offre jusqu’à 80% de la valeur du premier bien, sur une période allant d’un mois à deux ans. C’est seulement lorsque le contractant aura vendu le bien immobilier qu’il devra rembourser le capital prêté par l’établissement de crédit. Les taux pratiqués sur ce type de prêts sont généralement assez faibles, notamment du fait qu’ils soient assez sécurisés et que leur durée est assez courte.

Les crédits réglementés

En France, l’Etat encadre certains types de crédits afin de donner la possibilité à tout le monde de pouvoir prétendre à acheter un bien immobilier. Les prêts réglementés concernent tous uniquement la résidence principale, ils ne sont pas accessibles pour une résidence secondaires. Ils donnent droit à différentes aides financières pour des personnes qui ne seraient pas favorisées.

Le PTZ – prêt à taux zéro

Le prêt à taux zéro a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps. Si le gouvernement Macron réfléchissait à limiter le périmètre géographique pour l’attribution de tels prêts, ce n’est finalement pas le cas. Ce prêt est uniquement disponible pour ces personnes n’atteignant pas un certain plafond de revenus, n’étant pas propriétaire dans les 2 années précédentes et concerne uniquement les logements neufs. La durée de remboursement est également adaptée selon le profil de l’emprunteur et le nombre de personnes dans le foyer. Le PTZ est offert uniquement pas des organismes ayant signé une convention spécifique avec l’Etat.

Comme son nom l’indique, le prêt à taux zéro permet à l’emprunteur de bénéficier d’un taux nul sur l’emprunt d’une partie de son bien. En l’occurrence, le montant prêté à taux zéro ne peut pas dépasser 40% du coût global du bien immobilier. Dans les mois à venir, le gouvernement Macron n’a pas exclu de baisser cela à seulement 20% du montant global. Il faut donc comprendre que le PTZ vient s’ajouter au crédit immobilier classique, qui représentera tout de même la majorité de l’emprunt.

Le prêt à l’accession sociale

Le prêt à l’accession sociale est également disponible uniquement dans les établissements bancaires qui ont signé une convention avec l’Etat. Contrairement au PTZ, il peut financer jusqu’à l’intégralité de l’achat d’une résidence – qu’elle soit neuve ou non. Cela implique qu’il n’y a pas besoin d’avoir un apport personnel. Pour obtenir un tel prix, il faut néanmoins respecter une surface minimum pour le logement et être limité au niveau des ressources. Si le PAS n’est pas cumulable avec un prêt immobilier amortissable classique, il peut en revanche être cumulé avec un PTZ ou un prêt relais.

Le prêt locatif social

Le prêt locatif social, ou PLS, est accessible aux personnes qui souhaitent mettre ensuite leur bien en location. L’emprunteur s’engage ensuite à respecter deux conditions au moment de la location : un plafond sur le loyer, et un plafond sur les ressources du locataire. Cela doit ainsi favoriser le logement social. Avec un tel prêt, il peut bénéficier de nombreux avantages comme une TVA à 5,50% (contre 20% en temps normal) ou une exonération de la taxe foncière. Le taux d’intérêt est variable et indexé sur le Livret A, pour correspondre à l’évolution du marché du logement social (qui se finance par la CDC, qui elle-même bénéficie de l’argent du Livret A).